Vérona
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


forum rpg avec autorisation hentai yuri yaoi NC17
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache
Voir le deal
64.99 €

Partagez | 
 

 Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Angelo Montecchi

Angelo Montecchi

Messages : 38
Date d'inscription : 31/05/2011

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeMar 31 Mai - 19:07

En ce mardi de mai, le temps tournait plutôt à l'orage. Après avoir suffoqué sous une chaleur digne d'une canicule, il était temps que la pluie se manifeste. Il ne pleuvait pas. De gros nuages noirs commençaient à s'ammonceler dans le ciel qui, ce matin encore, était d'un bleu pétant. L'homme habillé en gothic préférait cent fois le temps maussade que le beau temps. Les habits de gothic par temps de chaleur c'étaient insupportable. On avait encore plus chaud, ça collait à la peau comme une seconde peau. Au moins les morts n'avaient pas ce problème vestimentaire. Pressant le pas afin de ne pas se ramasser une saucée, il cherchait un endroit où s'abriter au cas où. Il restait trop de chemin à parcourir pour se rendre au labo où il allait devoir pratiquer des autopsie. Le ciel se mit soudainement à gronder.

«  Peccato éh »

Ce qui voulait signifier : Eh merde, je vais me la ramasser. Il dégringola la rue principale en se dépêchant. Il y eut ce second grognement qui indique que la bête va lâcher toute sa colère. S'il avait eu une voiture, il aurait pu s'abriter dedans mais non il n'en avait plus. Il faut dire qu'à force de se garer n'importe où, sa voiture avait terminé sa course à la fourrière. Cela faisait maintenant une semaine et il n'avait toujours eu pas le temps d'aller la chercher. Troisième grondement et l'averse fut lâcher. L'eau ne tarda pas à détremper le trottoir, elle roulait partout, noyait les caniveaux, les détritus. Les rares passants à avoir mis le nez dehors avaient la bonne idée de se prémunir d'un parapluie ou d'un anorak. Le jeune homme lui n'avait rien, même pas un chapeau. L'eau tombait à grosse goutte, formant des rideaux de pluie, des jets d'eau qui déversaient leur hargne sur le passant solitaire qu'il était.

L'eau trempait tout. Elle glissait, suintait le long de sa joue, de ses coudes,, de ses doigts. Elle pénétrait ses vêtements, pénétrait sa chair qui , n'arrivait plus à sécher cette eau là alors l'eau continuait de rouler sur sa peau. Elle était dans ses cheveux, elle cascadait dessus, comme seconde chevelure transparente. Elle collait ses cheveux à son front qu'il rabattit en arrière anfin de se dégager la vue. Ses vêtements collaient aussi à chair, comme s'ils étaient devenus une partie intégrante de son corps. Il avait l'impression d'être devenu liquide. Il était devenu un torrent charriant des troncs d'arbres morts. La sensation était étrange mais grisante. Les yeux noisettes cherchèrent, fouillèrent, percèrent les gouttes pour tenter d'apercevoir un endroit où s'arrêter le temps que l'averse s'arrête. Une voiture passa, une voiture noire mais il ne put voir la marque. Il aurait bien fait du stop seulement il était fort à parier que le conducteur de la voiture noir n'aimerait guère prendre pour passager un homme-eau.


Enfin, il aperçut une batisse dotée d'un balcon. Il y avait des fleurs aussi. C'était un décor parfaitement romantique. En temps normal, il aurait détourné son chemin. Le temps n'était guère vraiment normal. La pluie avait fait foutre le camp à la vie. Il avait l'impression d'être seul au monde seulement c'était une idée fausse. Il n'y avait qu'à lever la tête vers des fenêtres pour apercevoir des lumières, des personnes passées. En jetant un coup d'oeil ainsi , il provoqua la méfiance des observateurs qui refermèrent leurs volets. Dire qu'avant la tragédie, on lui aurait proposé d'attendre à l'abri et on lui aurait proposé même de quoi réchauffer : un chocolat chaud, un café ou une tisane ou encore du thé. On lui aurait proposé de sécher à l'aide d'une serviette. Mais ce temps-là de l'hospitalité était révolu. Aujourd'hui, on se méfiait même de ses propres enfants. Le jeune homme s'approcha de la soit disant maison de Juliette pour s'abriter à l'intérieur, dans le hall. Une fois à l'intérieur, il jeta un coup d'oeil à la ronde. Il enleva son haut qu'il essora en faisant plusieurs tours. L'eau tomba à terre. Elle mouilla le parquet. S'il y avait une gouvernante,elle ralerait sûrement.

Le blond était armé. Il portait le revolver réglementaire des flics. Lui, il ne voyait pas l'intérêt mais la police avait tenu à ce que chacun de ses membres soit en mesure de se protéger en cas d'attaque. Le brun fouilla dans la poche de son pantalon. Il se coinça une clope entre les lèvres et tenta de l'allumer.
Revenir en haut Aller en bas
Eros Capuleti

Eros Capuleti

Messages : 83
Date d'inscription : 29/05/2011
Age : 33
Localisation : ....Dans la merde....

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeMar 31 Mai - 22:36

Le matin, cette fois-ci le réveil indiquait dix heures. Il avait sonné cinq fois à huit heures. Eros était très fatigué la dernière nuit, il n'avait même pas entendu son réveil. Heureusement pour lui aujourd'hui, pas de trafic. Pas de trafic égal à tranquillité. Et aussi congé du jour. Pas de vision de tête de glands du boulot. La pax romana pour Eros. Il se dirigea sous sa douche après l'avoir activée, puis sortit se rendre en ville. Vivant seul, il aimait au moins sortir respirer le grand air. A peine le nez dehors, il sentait la pluie tomber. Il prit un parapluie, puis monta dans son Alfa Roméo réparée depuis le jour fatidique qui lui coûta un pneu et deux pare-brises*.

Il prit la direction du centre-ville. Il voulait aller à la bibliothèque. Les nuages se rapprochaient dangereusement les uns des autres et quelques gouttelettes tombèrent. Eros regarda le ciel pour constater le temps et continua tranquillement sa route, musique classique jouant dans le lecteur CD de la voiture. Puis l'averse fit son apparition. La pluie innonda tous les petits trous et creux des trottoirs et routes et toutes gouttières se trouvant sur son passage.

Pour arriver à la bibliothèque, Eros devait passer par la Casa di Giulietta. En passant devant, il avait voulu y faire un tour, il avait tout son temps, pour rendre un petit hommage à Juliette et à sa Famille. Il n'avait cependant pas remarqué la présence d'un passant. Il sortit de la voiture puis ouvrit le parapluie. Quelques gouttes avaient mouillé ses mèches de cheveux qui se plaquaient sur le visage et sur les tempes.

- Intempérie...

Il constata. Il entra dans la maison de son "ancêtre". Il ferma le parapluie et le posa dans un coin pour qu'il s'égoutte. Il respira profondément. Son attention a été attirée par des quelques pas qui retentissaient un peu plus loin. Il attendit alors, car se trouvant à l'entrée, l'intrus devait sortir par la même entrée.

______________
* voir sujet Crépuscule à Vérone
Revenir en haut Aller en bas
Angelo Montecchi

Angelo Montecchi

Messages : 38
Date d'inscription : 31/05/2011

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeMar 31 Mai - 23:15

L'eau avait , semble-t-il, décidé de réunir sous un même toit un Montecchi et un Capuleti. Allait-on assisté à une réédition de la tragédie dans laquelle son ancêtre avait trouvé la mort? Allait-on assiter à un duel entre le Montecchi et Le capuleti réuni dans la même bâtisse. Ce n'était pas n'importe quel bâtiment.il s'agissait effectivement où Roméo venait retrouver sa Juliette sur le balcon de sa chambre. Jadis, il y avait eu du romantisme dans l'air. Maintenant la villa abandonnée finissait par être oubliée de tous. Elle n'était plus le symbole d'un amour interdit. Elle était devenue une maison,comme une autre où la méfiance était de rigueur. On avait murmuré que maintenant cette maison servait de QG pour des affaires douteuses. Sakespear se serait retourné dans sa tombe, s'il avait été au courant de la chose. Comme quoi même les monuments historisques n'échappent à l'ambiance qu'une ville possède.

Le blond ne savait pas encore que la pluie avait rammené un membre de la famille opposé. A vrai dire, il ne pensait pas que quelqu'un aurait l'idée de sortir sous ce temps. Lui, s'il était dehors, c'était parce qu'il devait se rendre au labo , pour la bosser et que sa voiture était indisponible. Quelle idée, il avait eu de se garer à un endroit interdit? L'amende, il s'en fichait pas mal. Cependant ne plus avoir de moyen de locomation était assez handicapant. Achevant d'essorer ses vêtements gorgées d'eau, le blond décida pour se remonter le moral, de se brûler une clope. Il toucha la pierre froide de la maison, parcourut d'un doigt les légères fissures qu'il y avait. Il faudrait bientôt entammer les rénovations avant que cette maison disparaisse du patrimoine de l'UNESCO.

Angelo entendit un bruit de moteur, un moteur qui ronronnait, signe que la voiture était à l'arrêt. Trouverait il donc quelqu'un pour l'emmener au labo? Quoique vu qu'il était lui meme gorgée d'eau, il avait fort peu de chance que cette personne soit une âme charitable qui le laisserait grimper dans la voiture, au risque de tremper les sièges. Le blond émit un soupire. Il passa la main dans ses cheveux mouillés afin de leur redonner de la gueule, comme on dit. Il n'était pas un narcissique mais bon il n'avait pas non plus envie d'avoir l'air d'un chat que l'on aurait abandonné sous la pluie. Inspirer la pitié pour lui était quelque chose d'impassable. C'était une atteinte à son orgueil. De l'ogueil, il en avait.

Plongé dans une demeure respirant le passé, le jeune homme avait une envie de l'explorer de fond en comble. Qui c'est? Il tomberait peut-être sur un fantôme ou encore il trouverait des bibelots qu'il pourrait rammener chez lui pour achever la décoration de sa demeure. Demeure, c'était un bien grand mot pour désigner son petit appartement. Ayant enlevé son haut qu'il déposa sur un rebord en attendant qu'il sèche, il s'amusa à faire le tour du propriétaire , la clope au bec. C'était un petit réconfort, ces bouffées de nicotine. Un parfum flotté dan l'air. C'était une senteur d'agrumes; d'épices et quelque chose qui faisait penser à de la nostaglie mais quoi? Surement que ça sentait aussi le renfermait.

Le blond acheva son exploration pour retourner sur ses pas. Il poussa la porte et découvrit un inconnu d'une certaine prestance. Il plissa des yeux. Il reconnu les traits de la famille opposé. Ils avaient tous des traits familiers.

«  Bonjour »

Il s'étira à la manière d'un félin. Ne voulant pas passer pour un goujat et un arrogant, il fit disparaître de son visage tout signe de méfiance et de dureté. Son visage était avenant même s'il avait du maquillage pour alimenter son coté gothique. En plus, ses ongles étaient vernis en noir. Non parce qu'il l'avait voulu. C'était une de ses cousines qui lui avait fait les ongles alors qu'il pionçait. Pour une fois qu'il passait une soirée à la maison, on en profitait pour lui jouer un sale coup. Ah les femmes.

« Vous cherchez quelque chose? »

Peut être qu'il venait juste pour s'abriter à cause de la flotte. En meme temps, le gars semblait avoir une voiture.. A moins que quelqu'un l'est déposé en auto stop. L'eau avait trempé sa peau. Elle formait une fine pellicule sur sa peau, comme une seconde peau. Des gouttes d'eau perlaient, suintaient le long de son torse dévalant celui ci pour rejoindre son nombril ou encore descendre leur course plus bas. La caresse pluvieuse lui arracha un frisson. Ne se rendait il pas compte du tableau qu'il formait?
Revenir en haut Aller en bas
Eros Capuleti

Eros Capuleti

Messages : 83
Date d'inscription : 29/05/2011
Age : 33
Localisation : ....Dans la merde....

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeMar 31 Mai - 23:30

Il y avait bien un intrus dans la maison. Et pas n'importe quel intrus. Un bleu. Un Montaigu. Ben voyons. Partout où il allait, Eros n'avait pas un temps à lui seul. Il fallait toujours qu'il rencontre quelqu'un. Ah ces Montaigu. Toujours une tête de looser.

Ce n'était pas du tout en rapport avec le style du jeunot qui venait à sa rencontre, Eros pensait ça à cause des ragots qu'ils colportaient....ça se savait qu'ils avaient l'air louche rien que par leur façon de se tenir. Mais là n'était pas la question. Pour une fois qu'il avait l'occasion de parlementer avec un représentant de la famille rivale, il n'allait pas rater cela.

- ...

Sauf qu'Eros le regardait de haut et ne dis même pas "bonjour". Pas même un signe de tête. Une question se fit entendre après tout. Il y répondit simplement.

- J’honore ma famille. Tu devrai faire de même pour la tienne.

Il ne cherchait rien, ni la bagarre, ni un quelconque objet à rechercher. Il voulait juste rendre hommage. Comme une prière, mais adressée aux Capulet. Il ne parlait pas beaucoup et espérait ne pas avoir droit à un pamphlet à raconter. Il remarqua l'autre type trempé et se contenta de dire :

- Tu connais le parapluie ?

Rien que dans le but d'offenser le rival de naissance, il commença à ouvrir le bal avec une petite question toute gentillette.
Revenir en haut Aller en bas
Angelo Montecchi

Angelo Montecchi

Messages : 38
Date d'inscription : 31/05/2011

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeMer 1 Juin - 11:51

Le médecin légiste habillé en gothic s'était ramssé la flotte du siècle. Il ne l'avait pas fait par plaisir. Le matin encore, le ciel était pure sans aucun nuage à l'horizon. A midi , quelques cumulus nimbus étaient venus s'égarer dans le ciel azzuré. Vraiment il n'y avait pas eu de quoi en faire tout un fromage et il n'avait pas pris la peine de se dire qu'il devait prendre un parapluie. Il avait déjeuner rapidement, avait pris sa douche, enfiler ses affaires pour filer à son labo en partenant de bonne heure vu que sa voiture était encore à la fourrière. Dire qu'il n'avait même pas le temps de la récupérer. Il songeait depuis quelques temps à s'acheter une moto , noir ou rouge sang. Le choix n'était encore fixé. Il pensa avec amusement que sa famille verrait d'un très mauvais oeil qu'il choisisse la couleur rouge parce que tout ce qui était rouge, se rapportait à la famille rivale. Ce genre de comportement l'agaçait car on était tout de même au 21ieme siecle et depuis la tragédie shakespirienne , de l'eau avait couler sous les ponts. Aujourd'hui, elle n'avait pas coulé sous les ponts mais bien sûr lui. Trempé comme un chat, il tirait un peu la gueule en partant à la découverte de ce lieu romanesque. Il recherchait quelques âmes égarées qui auraient pu transformer cette journée en quelque chose de plus stimulant. Au lieu de tomber sur des fantômes, il tomba sur une âme bien vivante. Encore que sa famille aurait répliqué que les Capuleti n'ont aucune âme , ni aucun coeur. Ce à quoi notre médecin légiste aurait répliqué assez séchèment que tout le monde en avait sinon on ne vivrait pas.

Le blond resta un moment à dévisager le Capuleti se trouvant devant lui. Il était bien sappé. Il avait de la chance, lui, il n'était pas trempé comme une soupe et semblait être de roc contre le froid. En meme temps, le blond lui était plus que mouillé. Il était devenu comme liquide. Etrangement toute trace d'animosité que l'on aurait pu relever sur les traits d'un Montecchi envers un capuleti, ne se trouvait pas sur le visage du blond. Au contraire, quelque chose proche de l'amitié passa sur ses traits , sur ses yeux noisettes semblant dorés suivant la lumière du jour qu'il faisait.

«  La mienne pour le moment est entrain de préparer le mariage d'une de mes cousines et je dois dire que je me suis sauvé avant qu'on ait l'idée de me mettre la corde au cou »

Il n'avait pu s'empêcher de faire cette remarque avec amusement. Il ajouta alors pour lever tout doute au Capuleti se tenant droit devant lui.

«  J'aime ma famille et je la respecte. Je suis ici à cause de la pluie et non pour profaner ces lieux »

Son regard erra sur la batisse, les murs, sur les fleurs cacasdant sur la façade de la maison.

«  Cette maison , elle respire le bonheur en même temps que le désespoir. C'est dommage qu'on la voit maintenant plus que comme un lieu à éviter. J'aime son parfum, les vieilles pierres. Si on tend bien l'oreille, elle peut nous raconter une histoire bien différente de ce qu'on nous a raconté »

Le blond s'approcha du brun, pas pour lui foutre un pin ou le provoquer. Non, il voulait simplement le voir d'un peu plus près. Il fit alors ce geste étrange de placer sa main au niveau de son front et son autre main au niveau du front. Disons que là il était en pleine comparaison.

«  Je suis plus petit que toi « uu » Qu'est ce que vous avez tous à jouer les géants verts? »

Il n'y avait rien de mal à montrer qu'on n'est pas venu ici pour faire une réédition de Goliath contre le nain en y mettant une touche d'humour. Cessant son geste, il croisa les mains derrière son dos.

«  Le parapluie , je connais mais j'espèrais la venue d'un preux chevalier qui viendrait me rendre mon destrier pour m'éviter l'averse »

Ce n'était pas de l'ironie juste de la taquinerie et puis bon aussi c'était pour tester cet homme pour voir s'il était venu en paix ou venu pour lui casser les pieds.
Revenir en haut Aller en bas
Eros Capuleti

Eros Capuleti

Messages : 83
Date d'inscription : 29/05/2011
Age : 33
Localisation : ....Dans la merde....

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeMer 1 Juin - 12:29

Une brise frisquette effleurait le cou d'Eros tandis que le silence naissait. L'envie de fumer le prit, il sortit son paquet de clopes puis s'en alluma une. Le Montecchi avait voulu faire un peu d'humour en sous entendant qu'Eros était géant. Bien sûr ce dernier crispé, il ne souriait même pas. Il se méfiait toujours autant. Comment un Montecchi faisait ses hommages? Ils étaient des clans, deux familles en guerre à cause de la jalousie et de la cupidité. Ils avaient tous les péchés, ils en étaient les rois. Mais chacune des deux familles refusaient de ressembler à l'autre et vice et versa. Ils avaient probablement de rendre hommage d'une certaine manière. Et Eros avait la sienne de façon.

- Et comment fait un Montaigu pour honorer quoi que ce soit? Je serai curieux de savoir.

Ironie en tout genre, il voulait tester le petit. Jusqu'à ce qu'il sorte la panoplie du paranoïaque. Il commença à sentir son sang froid bouillonner au moment où il entendit : "preux chevalier" et "venu me rendre mon destrier pour m'éviter l'averse". Il soupira.

- Okay j'ai compris. C'est encore à moi de jouer les taxis. Je vais finir par demander 500 euros par voyage.

En effet, tous les moments où il a joué les taxis, sa voiture finissait à la casse. Il en avait marre de se racheter une voiture ou de payer un réparateur. Vie de merde.

- Que veux-tu au juste?

Il espérait toutes les réponses du monde sauf celles du genre : "une nuit dans ton lit....". C'était désespérant d'attirer toutes les filles alors qu'il était homo, et ça l'était encore plus quand c'était les hommes qui se jetaient à ses pieds....alors qu'il ne les aimait pas. Il ne voulait que le véritable amour, celui de la romance perdue aujourd'hui...
Revenir en haut Aller en bas
Angelo Montecchi

Angelo Montecchi

Messages : 38
Date d'inscription : 31/05/2011

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeMer 1 Juin - 15:16

Il y en aura qui aurait eu envie de bécotter dans un pareil décor. C'était arrivé dans une époque lontaine. Ce coin là avait témoin de la formation de couple, de leur déclaration amoureuse et de leur envie de croquer la vie à pleine dents. C'était bien révolu tout cela. Aujourd'hui, le lieu avait troqué ses légendes pour devenir un lieu comme un autre, un lieu où l'on pouvait même profaner pour faire des affaires louches. Dire qu'il fut un temps où l'on racontait que si l'on faisait sa déclaration amoureuse dans ces nobles lieux, eh bien l'amour durerait toujours. Ce serait un amour digne de Roméo et de Juliette. Le temps avait passé et couvert de poussière cette légende. Les gens en avaient fait le deuil. Ils étaient plus préoccupés par l'avenir, la nouvelle menace dont un certain article de journal avait parlé pour se préoccuper des légendes. Qui plus est, il y avait la rivalité entre les Montecchi et les Capuleti qui ajoutait au déchirement de la ville. Certains avaient décidé de soutenir les Capuleti et d'autres avaient choisi de soutenir la famille de Roméo. Pour Angelo, c'était idiot. Les Capuleti et les Montecchi restaient des humains. Quand ils se blessaient, ils saignaient comme tout le monde. Quand l'heure venait de trépasser, ils terminaient cadavre comme tout le monde. C'était la réalité. Les deux camps étaient des êtres humains et les êtres humains n'étaient pas irréprochables et immortels.

«  Il accorde le respect que chaque être humain est en droit de recevoir qu'il soit vivant ou mort »

Répondit calmement le blond. C'était surtout vrai pour lui. Il respectait les morts alors que d'autres ne leur accordaient qu'indifférence tant que les morts en question ne faisaient pas partie de leurs famille. Quand on voit l'horreur, on se dit tous désolé mais on veut que l'horreur garde ses distance, comm dirait la chanson. Du reste, c'était vrai. On est plus touché parce qui arrive à nos proches qu'à des étrangers. Le blond ne faisait pas vraiment cette différence. Pour lui , chaque vie fânée était une personne pour qui il aurait pu éprouvé de l'amitié. Il leur parlait alors quand il les autopsiait. On lui reprochait son manque de sensibilité alors quand on lui demandait son métier. On lui demandait comme il faisait pour charcuter le corps d'un gamin ou d'une personne de son âge sans pleurer, éprouver un sentiment d'horreur. La réponse était qu'il s'était endurci et puis chaque mort a le droit de raconter ce qu'il a vécu et avoir le droit de restaurer la vérité. Certains mensonges pourrissent la vie. Ne pas savoir plonge dans la douleur et dans l'incompréhension. Si ça pouvait apporter des réponses aux enquêtes alors il ne voyait pas pourquoi il commencerait à péter un câble. Les rares aventures de passage même très rarissime ne le comprenait pas. Elles ne voulaient même pas entendre ce qu'il aurait pu avoir envie de confier.

«  Merci de te proposer comme chauffeur. Je te revaudrais ça... »

Le jeune homme souriait maintenant amicalement. Ce Capuleti l'intéressait, l'intriguait. Il ne lui venait même pas à l'idée que l'autre pouvait penser qu'il voulait une nuit de sexe parce que pour ce qu'il avait connu du sexe; il n'avait pas trouvé ça vraiment génial. Songez un peu qu'il ne connaissait pas l'orgasme; qu'il n'avait exploré pour tout et pour tout une seule position : couché au dessus et couché en dessous. En tout, il avait dû couché trois ou quatre fois dans toutes sa vie.

«  Moi? Simplement pouvoir retourner au labo pourquoi? »

Le blond aurait pu continuer ainsi dans la discussion seulement il y eu deux bruits bien reconnaissable : des détonations. Il sortit alors son arme. Il galopa en sens inverse pour rejoindre le jardin où avait dû se tenir Juliette en rêvassant de Roméo. Ce qu'il vit? Un jeune homme pratiquement de son âge. On aurait pu croire que le jeune homme dormait. Il dormait , le dos appuyé contre le mur. Angelo abaissa son arme. L'endormi devait devait avoir dix huit ans à tout cassé. Oui, on aurai pu croire qu'il dormait seulement au coté droit, il avait de trous rouge. Tout cela était digne du dormeur du val. Angelo tendit la main pour fermer les yeux de l'endormi. Il n'avait pas de veste pour recouvrir le mort.

«  Jeune homme, que venais tu faire en ces lieux? »

Les yeux d'Angelo parcoururent la pâleur. Il tendit à nouveau la main pour chercher un portefeuille. Quand il l'ouvrit, il découvrit une photo. Le jeune homme souriait et tenait dans ses bras une femme jeune enceinte qui elle aussi souriait au photographe. Le corps était encore chaud. Même sans avoir pris le poul, il savait qu'il était mort. Il ne bougeait plus et son torse ne se soulevait plus et ne s'abaissait plus pour la respiration.

Angelo n'avait pas de téléphone portable. Du reste, s'occupant du mort, il n'avait pas pensé à alerter les carabinieri. Le jeune homme fit son signe de croix et commença une prière silencieuse. Puis il se releva. Fianlement il allait peut être pas retourné au labo maintenant. Il avisa alors par terre, des fleurs fraichement ceuillies et une carte :

«  A la plus merveilleuse des mères, bonne fête ma chère Luzia, ma tendre épouse »
Revenir en haut Aller en bas
Eros Capuleti

Eros Capuleti

Messages : 83
Date d'inscription : 29/05/2011
Age : 33
Localisation : ....Dans la merde....

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeMer 1 Juin - 15:59

La pluie continuait de tomber. Une pluie sans orage. Une pluie aujourd'hui éternelle. Pourquoi avait-il fallut que cette journée soit si grise? Pourquoi avait-il fallut rencontrer quelqu'un? Un Montecchi qui plus est. Il allait devoir servir à nouveau de chauffeur. Eros fut soudainement coupé dans son élan de pensées par son téléphone qui sonnait. Simple sonnerie de téléphone, sonnerie sobre déterminant à quel point il était sérieux dans son travail. Tout en Eros respirait la richesse et la classe. Il inspira une partie de fumée de clope puis la recracha lentement. Comme s'il voulait garder encore cette fumée en lui.

Labo. Quel labo? Celui de la police? Il n'avait pas l'air d'un érudit du labo pharmaceutique. Enfin Eros pensait qu'il ne perdrait rien à part son temps à ramener quelqu'un à un endroit pas trop loin. Seulement, il n'a pas eu de rendez-vous aujourd'hui, et un paquet de drogue bien fermé et bien emballé comme un cadeau a l'air louche trônait à la banquette arrière de la voiture. Si Eros n'avait pas tort de penser que le gamin était un flic, il n'avait pas tort de penser qu'il était dans la merde. Il soupira pour la énième fois de la matinée, et il n'était même pas encore midi.

- Bon...

Le petit "truc" a soudainement été interpellé par des coup de feu, Eros aussi en a été intrigué mais il ne bougea pas. Il laissa le gamin vaquer à ses occupations. Après tout, il n'avait rien à faire des affaires des autres. Il ne se contenta que d'un "tss". Le jeunot s'occupait de la victime. Un bruit retentissait alors. Comme si on avait fait tombé une barre de métal. Eros se disait que celui qui avait tiré les coups de feu devait être encore là. Il savait que l'assassin passerait par là car...il n'y avait aucune autre issue, à moins que le meurtrier ne se nomme Spiderman et qu'il sache tisser de quoi éviter les chutes d'une quinzaine de mètre. Il se plaça juste devant la sortie, tête baissé, clope au bec. Il regardait néanmoins devant lui. Des pas en courses. L'assassin s'arrêta lorsqu'il vit Eros.

- Bouge de là toi ! B-Bouge où je tire.

Le manant devait avoir à peine trente ans et portait un bonnet et une parka trempée. Cette parka cachait une grande enveloppe. Eros, le seul geste qu'il fit, c'était de se redresser. Il regardait droit dans les yeux le tueur. Un regard à la fois malveillant et à la fois blasé. Il n'avait aucune envie de s'occuper des affaires des autres, mais il s'agissait d'une vie qui venait d'être enlevée. Il ne dit mot. Seul le gueux face à lui, commençait à paniquer. Il se disait, s'il reste en face sans bouger il doit être accompagné.

- Eh pourquoi tu bouges pas? T'as envie de crever?

Eros commença à faire un signe de tête puis à sortir son revolver. Le fameux 9 mm. Celui utilisé le plus souvent par des flics. Comment avait-il obtenu un 9 mm? Il le pointa sur le tueur.

- Sais-tu où tu es seulement ?
- Ouais je sais tu m'prends pour qui ?
- Juliette j'implore ton pardon pour ôter la vie de cet impudent.
*Putain je déteste ces situations*

- Qu'est-ce que ?

Un coup de feu retentit soudainement...Personne ne sait pour l'instant ce qu'il venait de se passer et lequel des deux venait de tirer.
Revenir en haut Aller en bas
Angelo Montecchi

Angelo Montecchi

Messages : 38
Date d'inscription : 31/05/2011

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeMer 1 Juin - 20:13

Les vies humaines étaient si fragiles, si délicates. On ne se rend pas vraiment compte que les corps son fragiles, qu'ils peuvent s'effriter, rencontrer un orage qui les fera tomba à terre, comme des feuilles mortes à l'automne. On ne s'intéresse plus aux feuilles mortes. Ce que l'on trouve beau, ce sont les fleurs en pleine éclosion, une nature luxuriante, inspirant la joie de vivre. On apprécie les couchers de soleil sur la mer. On préfère entendre les rires des vivants plutôt que d'écouter ce que les pauvres corps sans vie racontent. La mort même si elle fait partie de la vie, est un sujet tabou.Quand on en parle, on la diabolise, on la couvre d'horreur et au final, on l'accuse de faucher des vies. La mort n'est plus une simple suite de la vie. Elle devient un sérial-killer que l'on désire arrêter en rêvant d'immortalité. C'était un rêve vain , c' était une injure faite aux morts mais aussi à la vie car sans la mort, la vie ne serait pas la vie. On ne saurait même pas que l'on vit. Certains émettent l'hypothèse que l'on finirait par s'ennuyer . Les autres songent que la vie éternelle enleverait toute valeur à la vie elle-même. La grande majorité des personnes ont peur de la mort. Lui, il ne voyait qu'un processus naturel.

Si l'homme en face de lui respirait la richesse, qu'il dégageait une aura d'homme puissant, il n'en demeurait pas un mortel comme un autre. Il suffisait qu'une voiture le renverse pour qu'il tombe aussi comme une feuille. Comprenez qu'il ne souhait pas cela à l'homme, même pas à son pire ennemi d'ailleurs. C'était juste une comparaison quelque peu négative pour affirmer qu'on soit gueux ou fat, il n'en demeurait pas moins qu'on termine tous de la même manière. Voilà pourquoi le regard de Angelo posé sur l'homme n'avait rien d'arrogant, ni même de méprisant. Il était curieux de cet homme dont sa famille aurait, sans doute, voulu qu'il envoit paitre. Il se mit à parler avec l'homme. Il se rendit qu'il avait une voix plutôt agréable à entendre. Ce n'était pas une voix de pédant, ni même une voix nasiarde et sans aucun accent qu'ont les gens venant de la haute société et qui d'ailleurs fait que leur manière de parler devient grotesque. Le blond n'avait pas envie d'entrer en conflit avec l'homme. Certes , c'était un Capuleti mais n'empêche que Capuleti ou Montechi on en restait pas moins des humains.

Il aurait pu continuer à deviser avec l'homme pour tenter de le cerner lorsque tout à coup, il entendit deux bruits de détonation. L'instinct l'avait alors poussé à se rendre sur les lieux du crime où il découvrit un jeune homme de dix huit ans environ, tout juste entré dans l'âge adulte, que la mort avait décidé d'emmener avec elle. En examisant le cadavre, il sut une chose : une balle aurait suffi. Le pauvre gamin n'avait pas dû comprendre ce qui lui arrivait. Il fouilla les poches et découvrit le portefeuille. Il y vit la photo et il sut qu'on le chargerait sûrement d'aller dire à sa femme que son mari ne rentrerait pas à la maison, ce soir. Il allait sûrement voir la tristesse fleurir sur les traits de la vivante. Il devrait alors trouver les mots pour la réconforter seulement lui, il était plus doué avec les morts qu'avec les vivants.

Il entendit alors une autre détonation. Il attrapa une nappe et finit par recouvrir l'abattu respectueusement puis rapidement il retourna là où il avait laissé l'homme, espérant qu'il n'y aurait pas d'autres morts à rajouter à la liste. Ce n'était pas parce qu'il était médecin légiste et plus doué avec les morts, qu'il voulait que le nombre augmente. Le blond arriva alors là où il avait le brun et il vit le brun qui tenait une arme de flic , dans les mains et le jeune homme assassin, qui se tenait l'épaule. Il remarqua aussi la jeunesse des traits de l'agresseur. Quel motif avait poussé ce gamin à peine sorti de l'âge gamin à tuer quelqu'un.

«  Il n'a eu que ce qu'il méritait. C'était moi qui devait l'épouser. Il m'a volé ma vie »

Entendit il de la bouche de l'assassin. Alors c'était ça le motif? La jalousie, un crime passionnel. Ca c'était des choses qu'il ne comprendrait jamais. Calmement, il passa attacha l'homme blessé avec son foulard. Il se tourna alors vers le brun.

«  Je sais que j'abuse mais vous n'auriez pas un téléphone, s'il vous plait ? Et pourriez vous me conduire à l'adresse suivante »

Il tendit alors au brun la carte d'identité du mort. Il était le premier sur les lieux alors il allait faire ceci. Il pouvait au moins faire cela pour le mort. Remarque si le brun refusait, il serait obligé de marcher et plus on attendrait pour annoncer la nouvelle à la femme, plus l'annonce serait douloureuse.
Revenir en haut Aller en bas
Eros Capuleti

Eros Capuleti

Messages : 83
Date d'inscription : 29/05/2011
Age : 33
Localisation : ....Dans la merde....

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeMer 1 Juin - 21:08

Eros avait tiré. Après ces quelques mots, il ne pouvait pas tuer alors il n'a seulement fait que de neutraliser l'agresseur. Une balle 9 mm pointe creuse. Pouvant percer n'importe quoi. Elle a traversé la jambe du tueur. C'était satisfaisant pour Eros car il pouvait admirer la souffrance de celui qu'il avait en face de lui tout en lui permettant une opération facilité.

- Im-Imbécile, pourquoi ne m'as-tu pas tué ?

Eros, en entendant cela ne pouvait pas rester de glace. Il se pencha pour murmurer froidement et lui annoncer physiquement en tout point à quel point il détestait les autres : Il appuya avec le pied sur la blessure de façon à forcer la douleur.

- Résidu...

Puis il reprit sa position normale, debout et droit. Il finit sa cigarette puis enferma le mégot dans un mouchoir de poche. Il ne jetterai rien dans la maison de Juliette. Pas même un mégot. Ce serait profanation. Il se tourna vers l'autre type qui lui demandait son téléphone.

- ...As-tu regardé sur le cadavre de la victime? Tu peux dès maintenant appeler sa mère. Du moins s'il en avait un sur lui.

Il lui passa son portable le temps d'un appel et souhaitait le récupérer aussitôt.
Revenir en haut Aller en bas
Angelo Montecchi

Angelo Montecchi

Messages : 38
Date d'inscription : 31/05/2011

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeMer 1 Juin - 22:50

La mort avait joué au jardinier aujourd'hui. Elle avait récolté une fleur à peau blanche où finissait de suinter les deux blessures rouges aux côtés droit. Avait elle voulu faire un remix du Dormeur du Val? On ne saurait jamais. Les gens , parce que la mort prend, lui prêtent une méchanceté. La mort devient un objet diabolique, mauvais, sale et souvent mis du côté de l'injustice. On avait tendance à oublier que la mort était neutre. Elle frappait aussi bien les jeunes que les vieux, les enfants que les animaux, les indigents et les richards. On avait tendance à oublier que , parfois, le responsable de la mort de quelqu'un n'était pas la mort elle-même. C'était l'acte d'un autre individu ayant décidé que quelqu'un était de trop dans sa recherche du bonheur. Il y aussi le cas de ceux préférant qu'on les tue plutôt que des les mettre en prison. Dans ce cas, pour eux, la mort devenait un moyen de devenir un héros, une victime. Cela concernait les gens désirant mourir, comme l'être qui venait d'arracher une vie.

Le blond observa le brun s'occuper de l'agresseur. Il le vit parfaitement appuyé sur la blessure. Il n'intervint pas. A quoi bon intervenir? Le Capuleti n'en aurait peut être fait qu'à sa tête, c'était même sûr.

«  Je suis pas un résidu. Je m'appelle Luigi et.... »

l'agresseur se tue parce qu'il venait de croiser aussi le regard du blond. Il avait posé son regard sur le médecin légiste espérant que celui-ci intervienne mais celui-ci ne faisait même pas mine de lever le doigt.

«  Eh toi! Dis à ton pote de.... »

Continua l'agresseur s'interrompant pour lâcher une plainte sous la pression exercée sur sa blessure. Le blond répondit :

«  Je viens à peine de le rencontrer. Tu sais, t'offrir la mort que tu requiert, serait t'offrir une porte de sortie et tu deviendrais à ton tour une victime. La mort n'est pas quelque chose dont ce sert pour cacher sa saleté. Le brun a raison, tu ne mérites pas la mort »

Les autres Montecchi se seraient arrachés les cheveux en l'entendant car il était impensable pour eux qu'un Montecchi puisse être d'accord avec un Capuleti. Ce n'était pas vraiment qu'il était d'accord avec le Capuleti, il n'aimait pas que l'on profane la mort, qu'on serve comme d'un objet quelconque. C'était irrespectueux envers la mort elle meme et ceux qu'elle avait recueilli en son sein.

Le blond hocha de la tête à la question du blond. Il prit les touches puis composa le numéro du Central. Tout en regardant l'écran, il répondit au blond :

«  Je ne sais pas s'il a une mère... Tout ce que je sais, c'est que ce soir, une femme va verser des larmes sur la mort de son époux et qu'un gosse va se retrouver Orphelin de père... »

Le blond mit le téléphone à l'oreille. Il entendit la tonalité caractéristique indiquant que cela sonnait. Quand il eut quelqu'un en ligne, il déclina son identité, sa fonction et indiqua qu'un meutre venait d'avoir lieu, que le coupable s'était malheureusement tiré dessus et qu'il saignait et que manifestement il n'avait pas toute sa tête. Pourquoi mentir? Simplement parce que le brun avait arrêté le coupable et que cela éviterait à une femme et à un gosse d'avoir à se tacher les mains de sang. La vengeance pourrissait déjà assez la ville comme ça. Il raccrocha et repassa le téléphone. Il leva la tête vers le balcon de Juliette.

«  Ton ancêtre va sûrement comprendre la douleur de la veuve. Dommage qu'elle ne soit plus là, elle aurait été d'un grand secours ».

Le blond déserta un moment les lieux pour retourner au jardin, là où se trouvait le cadavre. Il ramassa les fleurs. C'était des lys blanc et des roses rouges , cueilli dans le jardin de la maison. Le blanc et le rouge maré signifiait amour pour l'éternité. Ajoutez à cela que les fleurs venaient de la maison de Juliette. Le mort devait aimer beaucoup sa femme. Il jeta un coup d'oeil au cadavre, ramassa la carte portant le mot du mort pour sa femme.

Il retourna près du brun. Il se flanqua à son côté.

«  Il aurait préféré lui offrir lui-même. »

le jeune homme s'en réfléchir, prit doucement le brun par le bras. Il ne voulait pas tomber sur ses collègues et avoir à expliquer la présence du brun. De plus il voulait remplir sa mission assez vite : celle d'offrir les fleurs à la veuve.. maigre consolation mais c'était tout ce qu'il pouvait faire. Il jeta un coup d'oeil au Capuleti

«  Ta voiture est loin? »

dire que s'il avait suivi la famille, il aurait été coincé derrière un bureau. Il ne regrettait pas son choix. Les morts méritaient que l'on s'intéresse à eux.
Revenir en haut Aller en bas
Eros Capuleti

Eros Capuleti

Messages : 83
Date d'inscription : 29/05/2011
Age : 33
Localisation : ....Dans la merde....

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeJeu 2 Juin - 9:50

[...]

Eros secoua son bras tenu par le petit rival pour le décrocher. Il n'avait pas envie de passer encore pour un prunier ou une branche.

Sans dire mots pour répondre aux quelques questions du rival, Eros se contenta de lui tourner le dos pour retourner à sa voiture. Il n'interdit pas non plus que l'autre le suive. Il récupéra son parapluie, l'ouvrit en sortant et constata à quel point il pleuvait toujours.

- ...

Il avança vers sa voiture puis monta dedans. Il attendait que le Montaigu grimpe dedans aussi. Il ne prenait même pas la peine de planquer les paquets louches sur la banquette arrière, étant bien emballés ils ne devraient pas attirer l'attention. Ils sont aussi assez léger pour se faire passer pour vides.

- Je t'amène où tu veux aller.

Puis il fit comprendre qu'il ne resterait pas. Il n'avait rien à y faire. Il pleuvait énormément. Le pare-brise était tout flou. On ne pouvait pas voir distinctement les formes qui allaient et venaient. Il détestait tout. Seule la solitude pouvait apaiser son caractère. Le calme, le silence. La pluie battante sur la voiture commençait à l'énerver.

- Et je t'en pries surtout, je ne suis pas mélodrame. Pour tout dire je n'en ai rien à faire de cette histoire. J'ai agi dans l'unique but d'arrêter celui qui profanât le lieu.

Fit-il référence au crime un peu plus tôt, par une froideur effrayante.
Revenir en haut Aller en bas
Angelo Montecchi

Angelo Montecchi

Messages : 38
Date d'inscription : 31/05/2011

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeJeu 2 Juin - 10:21

Le jeune blond se contenta de suivre en silence le brun. Devant la voiture noire, il s'arrêta. Il caressa la carosserie admirant plus la robe ébène que la voiture elle même. Il aimait le noir qu'on pouvait facilement assimilé à la nuit, une noire calme peut-être trouée quelques étoiles. Une de ses habitudes était de s'assoir sur le devant de l'immeuble, avec un verre à la main, et de contempler l'infini. C'est devant tant de splendeur qu'on se rend compte que nous ne sommes que des grains de poussière. Certains grains sont plus vaniteux que les autres et ils s'imaginent qu'ils sont un astre, un soleil devant lequel on doit courber l'échine. Son père faisait partie de cette espèce. Il ne détestait pas son père mais il ne le comprenait pas. Le père lui même avait renoncé à comprendre le goût morbide de son fils. Entre les deux hommes, il y aurait toujours une barrière. Leurs rapports étaient cordiaux mais pas démonstratifs.

Il avait marché aux côtés du brun , le laissant dégager son bras. On aurait pu croire à deux hommes partageant quelque chose de loin. Il ne partageait pourtant rien, sauf peut-être un passé commun, un passé fort lointain qui avait plongé leurs deux familles, dans la haine déchirant le monde. D'ordinaire, les Montaigu évitaient tous lieux où les Capuleti risquaient de fouler de leurs pas. Pas lui, il aimait la maison de Juliette. Il aimait la froideur des pierres, il aimait sentir le murmure des pierres à son oreilles. Aujourd'hui, quelqu'un avait profané le lieu en y ammenant un meutre. Une vie avait à nouveau fâné, une vie qui laissait derrière elle : une veuve et un orphelin. Le blond s'était rappelé celle qui l'avait élevé. Il avait peu de souvenirs où sa mère souriait. Elle était toujours vivante mais ses lèvres étaient désormais scellées par l'amertume. Son sourire franc avait disparu. Elle n'était plus un rayon de soleil. Au fur et à mesure, le soleil avait terni. Elle s'était refroidie s'enlisant dans son devoir d'épouse et de maitresse de maison. Elle obéissait à son père en épouse soumise. On ne se serait pas cru au vingtième siècle.

Il s'installa enfin dans la voiture du brun. Il prommena ses yeux sur le tableau de bord, sur la boite à gant et sur la boite de vitesse puis les yeux retournèrent sur le pare-brise où les gouttes d'eau cascadaient en continue. Il resta un moment comme cela à n'écouter que le bruit de la pluie. Il aimait ce silence, c'était presqu'un silence funéraire. Le brun rompit le silence en lui annonçant qu'il l'emmenerait là où il souhaitait. Le blond tourna alors la tête sur le brun. Ses yeux parcoururent ses traits durs. Il se demanda un instant si cet homme, assis à côté de lui, pouvait rire et sourire. Il songe alors que l'amertume se lisant sur le pli dur de ses lèvres révélaient que cet homme avait été autre chose qu'un être dur et froid. Il avait peut-être été un jeune homme souriant, rieur, farceur et pour une raison inconnue, comme sa mère, il s'était gelé avec le temps. Le blond songea que sa mère n'aurait guère apprécié la comparaison. Intérieurement, cela l'amusa.

«  Ici »


Il lui tendit la carte d'identité du défunt où l'on pouvait lire l'adresse où celui-ci résidait. Il posa les fleurs sur le siège arrière. S'il vit les paquets emballés, il se tut. Cela ne le concernait pas. Il n'était ici que pour une raison : le défunt.

Il regarda une dernière fois le balcon où Juliette attendait Roméo. Il pensa à la veuve et au défunt. C'était quoi l'amour? Pourquoi le monde était prêt à mourir pour lui? Comment se faisait il que les gens pleuraient?

«  Je ne comprends pas. Pourquoi ils pleurent... »

Le jeune homme se pencha en avant pour allumer la radio. Il ne mit pas de musique tapageuse mais il mit la radio : on diffusait Chopin avec son nocturne [url=https://www.youtube.com/watch?v=MdEvKp7Z8BA[/url]. Il ferma les yeux puis dit

«  J'espère que la musique classique ne te dérange pas. J'adore écouter du violon. Si j'avais le mien sur moi, j'aurais pu en jouer. »

Le jeune homme s'alluma ensuite une cigarette. Il inspira une longue bouffée et expulsa l'air par les narines puis il tendit sa clope au conducteur.
Revenir en haut Aller en bas
Eros Capuleti

Eros Capuleti

Messages : 83
Date d'inscription : 29/05/2011
Age : 33
Localisation : ....Dans la merde....

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeJeu 2 Juin - 11:02

Si la musique classique le dérangeait? Foutre non. Mais Chopin n'était pas son fort. Lui il aimait un tout autre classique.
Il changea la radio. Du moins il activa le CD qu'il avait mis dans la voiture. Il changea les musiques pour atteindre celle de Gustav Mahler. Adagietto .... 5th symphonie. [https://www.youtube.com/watch?v=0T7giFZ8kjA]

Il aimait l'écouter en boucle. En fait, c'était une musique tellement magnifique, qu'on pouvait ressentir toutes les émotions. Cette musique avait surtout pour particularité de calmer les nerfs d'Eros. Il ne répondait même pas au Montecchi. La seule réponse, certes silencieuse, qu'il offrit était de changer la musique. Il voulait montrer quelle musique il aimait sans utiliser la parole. Cette musique pouvait raconter une scène. Une scène de n'importe quel bord. Crime ou rêve, tuer ou explorer. Tristesse ou apaisement...

Il pleuvait toujours, mais un peu moins fort. Eros était blasé. Il ne croyait pas au destin ni à une religion, mais il était sûr d'une chose, c'est que son histoire avait commencé à cause des derniers jours mouvementés qu'ils avait vécu. Il avait démarré la voiture, tout en réfléchissant. Il se demandait ce qu'il ferait si le Montecchi venait à découvrir la drogue à l'arrière. Il savait qu'il ne pouvait pas tuer, alors il aurait tenté de discuter de cela, et de signifier qu'il n'est qu'un intermédiaire.

Eros fit un petit chemin avant d'arriver là où le chemin était indiqué. Le laboratoire devait se trouver dans la zone. Il n'en savait pas plus et ne voulait pas en savoir. Il avait encore moins l'envie d'aller y faire un tour.
- C'est bien ici?



[c'est de plus en plus court pour la raison que je perds inspiration. Mais il ne sert aussi à rien d'étaler cinquante lignes. Ce pourquoi mes posts sont si court c'est parce que je ne décris que ce qu'il se passe jusqu'à ouvrir le feu vert pour le binôme de RP]
Revenir en haut Aller en bas
Angelo Montecchi

Angelo Montecchi

Messages : 38
Date d'inscription : 31/05/2011

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeJeu 2 Juin - 13:38

[ T'inquiètes moi c'est parce que j'aime décrire et faire de la réfléxion, on a chacun notre manière de rp]

Malher, il reconnut l'auteur dès les premiers accords. Il se laissa aller au fil des notes. La pluie et la musique allaient bien ensemble. C'était un beau tout comme avec la fumée de sa cigarette. Le blond hocha de la tête quand il fut arrivé à destination. Il abandonna l'homme au volant quelques intants. Il sonna à la porte. Une femme blonde le reçut. Il remit les fleurs, la carte, annonça la nouvelle de manière maladroite. Elle pleura, les yeux cachés dans les mains. Son petit garçon qui devait entrer dans la dixième année courut à la voiture noire. Il ne comprenait pas la tragédie. Il admira la voiture et adressa un sourire au conducteur, son regard était pétillant et on voyait bien l'envie qu'il avait de grimper dedans.

Le blond abandonna la femme et parla quelques intants au petit garçon afin de lui dire que maintenant c'était lui l'homme de la maison et qu'il devait veilleur sa mère. C'est tout ce qu'il trouva à dire. Il grimpa à nouveau dans la voiture noire où se trouvait son chauffeur improvisé. Il se tourna alors vers le chauffeur en question.

«  Je me suis toujours demandée si ma mère pleurerait le jour de ma mort ou si quelqu'un pleurerait sur ma tombe.. A vrai dire, le jour de ma mort, j'aimerais juste une musique de ce genre là et quelques un de mes proches mais sans larmes. La mort n'est pas triste pour moi. Ce n'est qu'un enchainement et peut etre un nouvelle vie »

Angelo trouvait l'homme beau et il ne savait pas vraiment quelle mouche le piquait pour qu'il puisse parler ainsi.

«  Et toi , que penses tu de la mort? »

Il voulait savoir si cet homme allait lui dire que la mort c'était rien ou si c'était quelque chose d'immonde et d'affreux. L'homme l'intéressait. Il ne voyait pas un Capuleti, ce qu'il voyait , c'était un homme comme les autres, de chair et de sang. Étrangement, il avait envie de faire l'école buissonière aujourd'hui, juste pour apprendre à connaître vraiment ce Capuleti, pour voir si lui aussi était comme ses parents lui avaient dit comme tous les Capuleti croissant sur cette terre : des êtres arrogants, sans coeur, sûr d'eux et qui traitait le monde avec mépris. En tout cas, ce qu'il savait, c'était que bien des gens avec le visage froid, plein d'indifférence ne portaient, en réalité qu'un masque. Il était curieux de voir ce que cachait derrière son masque d'impassibilité le Capuleti aussi il lui dit.

«  Pour te remercier de m'avoir trimballé partout, à droite et à gauche et même si tu penses que je ne te dois rien, je t'inviterais bien à boire un verre chez moi. »

Le regard franc amical, il ne cherchait pas du tout à lui jouer un sale coup. Il se demandait comment réagirait le Capuleti si celui ci venait dans son antre décorée de manière à ressembler à un lieu à foutre les jetons. Il n'y avait que deux endroits normaux dans son appartement: La cuisine et la salle de bain.
Revenir en haut Aller en bas
Eros Capuleti

Eros Capuleti

Messages : 83
Date d'inscription : 29/05/2011
Age : 33
Localisation : ....Dans la merde....

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeJeu 2 Juin - 14:04

La mort. Qu'est-ce qu'il en pensait de la mort Eros? Il va le dire clairement.

- Je n'ai pas d'avis à ce sujet.

Tant qu'il vivait, il n'avait pas besoin de s'emmerder avec ce sujet. Un jour son heure viendra, mais s'il est encore en vie c'est qu'il n'a pas été désigné pour mourir. La mort en fait, il s'en foutait pas mal et ne savait pas où se la carrer. Il finit par lancer cyniquement :

- Continue de te demander pourquoi je suis comme ça.

Il avait bien vu dans le regard du petit qu'il était fasciné et qu'il voulait le connaître. Mais Eros n'aimait en rien parler de lui. Il ne voulait pas en dire plus sur lui. Il aimait pas non plus parler des morts, et le drame il en avait que faire. Tout ce qui comptait pour Eros...c'était lui-même....son ego... sa personne. Il s'alluma une autre cigarette qui enfuma tout l'avant de la voiture. Les fenêtres n'allaient pas être ouvertes par un temps pluvieux. Le jeune garçon lui proposa de discuter autour d'un verre prochainement et attendait une réponse apparemment favorable de la part du Capulet. Celui-ci...accepta...chose inattendue. Il se disait pourquoi pas. Un verre gratuit c'est pas lui qui payait. Il laissa le petit aller, la pluie s'arrêtait, les nuages s'écartaient et les premiers rayons du soleil de la journée perçaient. Enfin l'intempérie était finie. Eros finit:

- Ne cherche pas à voir en moi, je ne cache rien, je suis comme ça c'est tout.

Il espérait qu'ainsi, personne même le petit ne ferait d'enquête sur lui.
Revenir en haut Aller en bas
Angelo Montecchi

Angelo Montecchi

Messages : 38
Date d'inscription : 31/05/2011

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeJeu 2 Juin - 14:24

Angelo avait été baptisé toutes sortes de sobriquets loufoques. On l'avait surnommé «  L'Ange de la mort de la famille » car Angelo voulait dire ange, en italien et comme il avait choisi la voie de la médecine légale, les mauvaises langues n'avaient pu s'empêcher de faire l'amalgame. Il n'en souffrait pas vraiment. Au début, ça avait un peu dure mais maintenant il se contentait de hausser des épaules et de regarder le monde d'un air blazé.

«  Tu n'as pas de croyance. Tu n'espères pas comme tant d'autres, une vie dans l'eau de la ? »

Demanda t il d'une voix qui se voulait informative mais pas non plus du genre chieur, à vouloir absolument une réponse. Le jeune homme se cala la tête contre la vitre tandis que la voitue roulait doucement.

«  On ne devient pas comme ci , comme ça, sans raison. C'est la vie qui nous donne la forme que nous avons, le caractère que nous avons »

Le jeune homme fut content que l'invitation soit acceptée. Son chef allait sûrement râlé qu'il s'absente mais bon il n'avait encore jamais séché quoique ce soit alors pour une fois, il allait faire une petite entorse à la règle.

«  Je ne m'intéresse pas à ce que tu fais dans la vie. Que tu sois chef d'entreprise, parieur invétéré, chef de famille, banquier ou autre, je m'en fous. Ce qui m'intérese , ce n'est pas cela. »

Le jeune homme reprit après une petite pause , le temps de tirer une taffe.

«  Quand un cadavre arrive sur ma table d'autopsie, on ne voit qu'un corps , beau , moche, vieux, jeune ect ect.. Mais quand tu glisse ton scapel, que tu fouille les organes, le cerveau, tu découvre alors une partie de son histoire. C'est à ce moment là qu'on se renconte que résidu ou personne du haut du monde, on est tous fait pareil .. Nous sommes des humains. Ca peut te faire marrer mais moi, je m'intéresse à l'humanité, à ce qui se trouve en toi et non pas à ce que tu es en surface »

Le jeune homme lui donna alors son adresse

«  J'babite dans le tout fond du quartir de Sommacampagna. Au numéro 15 , pas difficile de répérer l'immeuble, c'est le seul qui dispose de grandes fenetres pouvant offrir de belles vues »

Il s'amusa un instant à faire des ronds de beignets avec sa clope.

«  Tu joues d'un instrument de musique? »
Revenir en haut Aller en bas
Eros Capuleti

Eros Capuleti

Messages : 83
Date d'inscription : 29/05/2011
Age : 33
Localisation : ....Dans la merde....

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitimeVen 3 Juin - 10:04

Espérer. Que pouvait-il espérer? Eros n'avait pas vraiment d'avis.

- Il n'y a pas d'au delà.

Pas très crédule, il se contentait d'une réponse froide. Il aurait pu répondre autrement mais le sujet de vie et de mort commençait à l'irriter. Il n'eut pas voulu répondre aux autres paroles du petit. Il tourna la tête pour regarder au dehors. Après avoir accepté l'invitation, il entendit le garçon dire qu'il n'avait rien à faire de ce que pouvait être Eros.

- Tant mieux je ne tiens pas à avoir tes amis les flics sur le dos.

Il prit note également d'où vivait le môme pour rejoindre le rendez-vous. Il attendait que ce dernier sorte de la voiture car il avait lui aussi à faire dans le coin. Lorsque le Montecchi lui avait demandé s'il jouait d'un instrument, il détourna la réponse avec son propre humour...qui en général ne fait rire personne.

- Je joue du 9 mm. Pointe creuse pour que le son ressorte mieux quand il traverse ma cible. En général c'est le type de balle pour percer une armure, un gilet pare-balle...c'est plus amusant quand ils n'ont pas d'armure.

Il espérait être assez claire dans sa réponse en disant cela, qu'il ne jouait pas d'instrument...

- A part ça j'utilise le piano dans une planque. Un petit bar privé.

Ou presque pas...

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Empty
MessageSujet: Re: Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]   Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Bagnato , il gatto cerca un luogo per ricaldarsi [Libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Demail dès l'aube... [libre]
» Grabuge à l'amphitéâtre [libre]
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vérona :: Quartiere Caselle di Sommacampagna :: Casa di Giulietta-